« Pour les légumes, on se contentait des feuilles de haricots ou de manioc. Ceux qui avaient de l’argent devaient les acheter mais c’est très cher pour beaucoup de famille », nous a confié Aline Nsabimana, mère de deux enfants et habitante de la colline Burenza en commune Mwumba, province de Ngozi. Comme elle le confirme, sa culture est simple et ne demande pas beaucoup d’engrais. Même constat chez Marie-Goreth Ndayisenga de Bugumbasha à Makebuko en province Gitega. Avec l’introduction des potagers dans ces familles, surtout pendant la saison sèche, la période où les plantes vertes ne sont pas légions, le problème de légumes a été résolu.