Les projets et programme financés par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) au Burundi tiennent une séance d’échanges d’informations et sensibilisation sur les procédures d’évaluation sociale, environnementale et climatique (PESEC).

Sous la facilitation de Marie Ange Kigeme, spécialiste technique senior des PESEC, la séance s’inscrit dans la continuité de la formulation de nouvelles activités du financement additionnel du Projet d’Appui à l’Inclusion Financière Agricole et Rurale du Burundi (PAIFAR-B), dans la prise en compte des PESEC au cours du démarrage du Programme de Développement de l’Entrepreneuriat Rural (PRODER) et au cours de l’exécution du Projet d’Intensification de la Production Agricole et de Réduction de la Vulnérabilité au Burundi (PIPARV-B). Les représentants des institutions financières, des prestataires de services et de partenaires de mise en œuvre du PAIFAR-B ont pris part à la discussion. Le personnel du PIPARV-B et du PRODER aussi.

Des origines au bout du cycle

Elles sont à neuf. Les procédures d’évaluation sociale, environnementale et climatique se focalisent surtout sur la conservation de la biodiversité, l’utilisation efficiente des ressources et prévention de la pollution, le patrimoine culturel, les peuples autochtones, le travail et conditions de travail, la santé et la sécurité communautaires, le réinstallation et réinsertion économique, les intermédiaires financiers et investissements directs et les changements climatiques.

Elles suivent un schéma bien rodé pour tirer meilleur profit des investissements du FIDA au Burundi à travers les projets qu’il finance. Elles prennent source d’abord dans le programme d’options stratégiques pour le pays qui est, en l’occurrence, un cadre général permettant d’effectuer les choix stratégiques relatifs aux opérations du FIDA au Burundi, de déterminer les possibilités de financement et faciliter la gestion axée sur les résultats. A ce niveau, il se fait une étude de référence. Après, les PESEC figurent dans la note conceptuelle du projet pour faire objet d’un examen critique aboutissant à la catégorisation. Dans la conception détaillée, il va y figurer des études et plans de gestion de risques. Pendant la mise en œuvre d’un projet, elles font objet de suivi et de supervision selon un plan de gestion. A la clôture d’un projet, une évaluation de la performance des PESEC est faite.

Au début de l’échelle

L’objectif visé par les projets et programme financés par le FIDA est d’atteindre le petit exploitant et le soutenir sur toute la ligne de production. Se heurtant aux risques divers dans son parcours, le petit exploitant agricole adopte des pratiques de résilience, pouvant, dans la plupart du temps, ne pas être à la hauteur des chocs subis. Les PESEC établissent des mécanismes visant à éviter, sinon minimiser et atténuer les risques endurés ou alors, au bout, prévoir des mesures compensatoires dans l’objectif de mieux comprendre et mieux investir dans la pratique du petit exploitant du monde rural.