« L’argent n’a pas d’odeur mais la finance a une couleur »
Le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) investit dans les populations rurales burundaises à travers le Projet d’Appui à l’Inclusion Financière Agricole et Rurale du Burundi (PAIFAR-B) pour stimuler l’éducation et l’inclusion financières, dont le microcrédit qui influe directement sur l’augmentation des revenus des plus démunis
Au moment où le changement climatique bat son plein, les populations rurales burundaises en payent un lourd tribut. Le PAIFAR-B, sous financement du FIDA, a compris qu’en investissant dans la finance verte, c’est-à-dire dans l’ensemble des actions et opérations financières qui favorisent la transition énergétique, la lutte contre le réchauffement climatique et la sauvegarde environnementale, le choc subit par les petits producteurs est atténué en vue de consolider leurs moyens de production, se focalisant ainsi vers le développement durable.
Le développement durable en 3D
Ça commence par la dimension humaine et sociale, relatif aux valeurs et compétences pour une implication citoyenne planétaire. Ensuite la dimension écologique qui instille un sentiment d’appartenance à la planète et à ses habitats. Et puis viens la dimension économique qui donne la couleur verte à la finance et qui est le moteur de développement.
Le PAIFAR-B, dans l’optique de consolider la finance sensible aux changements climatiques, développe des mécanismes visant la protection de l’environnement dans le processus d’octroi des crédits et la prise en compte des risques climatiques en matière d’investissements financiers faits par des institutions de microfinance (IMF) partenaires.
Au début du mois de mars de cette année, il y a eu la formulation de nouvelles activités d’un financement additionnel du PAIFAR-B d’environ 20 millions de dollars des Etats unis pour étendre la zone d’action et atteindre le plus grand nombre de petits producteurs qui ne figuraient pas dans la zone d’action initialement prévu. Les activités nouvellement formulées prendront en compte les normes de procédures d’évaluation sociale, environnementale et climatique (PESEC).