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30, Avenue du large, Commune MUHA

 La reconnaissance avant le lancement


Le Programme de Développement de l’Entrepreneuriat Rural (PRODER) est un programme du Gouvernement du Burundi financé par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) pour promouvoir de manière équitable et inclusive, l’entrepreneuriat des jeunes ainsi qu’un environnement propice au développement des entreprises agropastorales et au renforcement de la résilience des populations rurales pauvres.


« A force égale, on engage le combat » dit-on. En parlant d’environnement propice, il se tient à Bujumbura, le 04 Octobre 2023, un atelier d’informations et d’échanges avec les partenaires potentiels du PRODER dans le domaine de l’incubation dans l’entrepreneuriat.


Une quinzaine d’institutions, tant publiques que privées, se réunit autour d’une table pour comprendre les goulots d’étranglements dans l’incubation des entreprises des jeunes au Burundi et voir les changements à apporter dans le secteur du développement de l’entrepreneuriat des jeunes en se basant sur l’expérience des incubateurs déjà en marche, inventorier les filières porteuses de croissance économique n’exigeant pas plus d’espace de culture, faire un diagnostic du marché (intérieur ou extérieur) d’écoulement des produits ou services développés par les entreprises locales, appuyer l’imagination des startups des jeunes burundais, le renforcement des partenariats dans l’écosystème de l’incubation, etc.

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Immersion en groupes de 10


L’atelier connait l’expertise des profils issus de la quinzaine d’institutions d’incubation dans le secteur de l’entrepreneuriat, des cadres du PRODER avec la facilitation du directeur pays et le chargé du portefeuille du FIDA au Burundi. Trois aspects ont été analysés: les chaines de valeurs à promouvoir selon les expériences, l’analyse globale SWOT du secteur agropastoral et les facteurs à considérer dans le ciblage et l’incubation.
En groupes de dix, les participants à l’atelier proposent des voies de solutions. Pour la chaine de valeurs, il faudra jouer sur la myciculture puisque, n’exigeant pas de grandes surfaces de culture, ça réponds, en même temps, à la question d’exiguïté des terres et aux affections liées à la malnutrition dans les zones à forte incidence de vulnérabilité. La deuxième solution s’avère être le développement de la filière apicole. La preuve fut l’entreprise de production de jus de nectar qui peine à rassembler cinq tonnes de miel sur tout le territoire national : le marché est là. La troisième solution s’orienterait vers l’horticulture. L’exportation serait facilitée par l’installation d’un terminal frigorifique à l’aéroport international de Bujumbura. En plus, la pratique de l’horticulture est une activité assez structurante.
Troisième voie, l’aviculture. Quoique exigeante concernant les aliments et les médicaments des poulets, l’aviculture est très rentable et s’exporterait facilement. Viens ensuite la culture du tournesol, les amarantes, la pisciculture, etc. et la mise en place des entreprises de sous-traitance dans le secteur privé pilotées par les jeunes entrepreneurs.
Pour l’analyse SWOT, partons des forces du secteur agricole : le climat est adapté aux cultures. Il permet ainsi la diversité des cultures sur des sols diversifiés. Le secteur agricole renferme un nombre assez conséquent de mentors : ceux qui y feront les premiers pas ne manqueront pas de guides. Concernant les faiblesses, l’agri business intéresse un nombre réduit d’entrepreneurs. Le secteur de la micro finance se méfie des entreprises orientées exclusivement vers l’agri business. La technologie et la technicité se cherchent encore. Le coût des produits sur le marché ne suit pas toujours le coût de la production. Du côté des opportunités, le savoir-faire paysan est là, les connaissances sont là, le marché extérieur y est mais il est peu connu.
La menace dans l’agri business réside dans le décrochage de l’entrepreneur, lié aux premiers échecs et le déséquilibre entre le coût de production et le coût des produits sur le marché d’écoulement.


« L’incubateur ne crée pas l’entrepreneur. Il l’impulse »
Durant les discussions en groupes, les entreprises ont été classées en trois catégories selon les expériences des incubateurs présents à l’atelier : il y a les entreprises déjà en activités, celles qui sont potentiellement en activités et celles qui ont besoin d’un coup de pouce pour aller mieux. La catégorisation de ces entreprises passe par l’idée d’entreprise à développer, le capital de démarrage, la croissance économique positive, une expérience d’une année à cinq ans, la disponibilité de l’entrepreneur pour poursuivre l’évolution de sa boite.
Au finish, les participants reviendront sur trois points forts qui ont marqués l’atelier. Il s’agit de l’évaluation du leadership (tout le monde n’est pas fait pour devenir entrepreneur), l’accès aux financements pour les jeunes entrepreneurs et l’harmonisation des approches développées par différents incubateurs pour donner assez de flexibilités aux idées innovantes.

Bref, ce fut le début d’un débat qui débouchera sur la mise en place des institutions et des entreprises assez solides pour le développement de l’entrepreneuriat rural.


Le PRODER est le 14è projet financé par le FIDA au Burundi, son objectif est de contribuer à la réduction de la pauvreté, l’amélioration de la nutrition et de la sécurité alimentaire des communautés rurales. Son objectif de développement est de promouvoir de manière équitable et inclusive l’entrepreneuriat des jeunes ainsi qu’un environnement propice au développement des entreprises agropastorales et au renforcement de la résilience des pauvres ruraux les plus vulnérables.
Le PRODER sera exécuté durant sept ans avec un montant de 89.4 millions de dollars américain. Il interviendra d’abord dans les provinces de : Bubanza, Cibitoke, Muramvya, Rutana, Ruyigi, Karusi, Kayanza, Ngozi, Gitega et Muyinga pour capitaliser sur l’approche programme du FIDA au Burundi et, au cours de la troisième année, dans deux autres provinces (Makamba et Bururi).
Au total, les interventions du PRODER toucheront 85.000 ménages, qui représentent environ 510.000 membres dont 50% des femmes et 50% des jeunes. A la fin du PRODER au moins 39.000 emplois seront créés ou consolidés dans la zone du programme et au moins 7.840 micros et petites entreprises rurales viables portées en particulier par les jeunes et les femmes individuellement.

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Nous envisageons un monde dans lequel la pauvreté extrême et la faim sont éliminées et chaque famille rurale vit dans la dignité.

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