La pérennisation et la durabilité des investissements du FIDA au Burundi, à l’agenda du FIDA et du Gouvernement.
« De meilleurs mécanismes de transfert des investissements du FIDA au Burundi par les projets aux structures pérennes et dans l’intérêt des bénéficiaires directs des projets constituent un processus incontournable pour un désengagement réussi et apaisé ». Cela a été dit par
le Ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’Elevage, Monsieur Déo Guide RUREMA, lors de l’ouverture de l’atelier de partage et de validation des résultats du rapport concernant les conditions de négociation, de mise en place des cadres juridiques adéquats et d’arrangements institutionnels du document de la stratégie de désengagement des projets financés par le FIDA au Burundi, ce Jeudi 28 Février 2020 à Bujumbura.
De G à D, Jean Paul Bitoga, coordonnateur du PRODEFI, Déo Guide RUREMA, Ministre de l’EAGRIE, Aissa Touré Sar, Directrice pays pour le FIDA.
L’objectif de cet atelier animé conjointement par le FIDA et le MINEAGRIE était de finaliser et valider une stratégie de désengagement concertée avec toutes les parties prenantes pour assurer la pérennisation et la durabilité des investissements du FIDA en faveur des ménages pauvres ruraux qui sont les bénéficiaires directs.
Des ateliers provinciaux de réflexion pour définir et valider les axes principales d’opérationnalisation des activités de la stratégie de désengagement avaient eu lieu au mois de juin 2019, suivi d’un atelier national d’enrichissement des résultats. « L’atelier de ce jeudi est de compléter le premier document, en analysant en profondeur les mécanismes de transfert des avoirs et du savoir et en sensibilisant toutes les parties prenantes à l’appropriation et à la pérennisation des acquis », a indiqué Aissa Touré Sar, Directrice pays du FIDA.
Le transfert des investissements du FIDA au Burundi concerne en grande partie les avoirs et les savoirs dont: les terres sur lesquelles sont construits les bâtiments, les bâtiments et équipements, les fonds de crédit et autres avoirs financiers, les archives comptables, financières et administratives, les boisements communaux, les pistes de désenclavement des zones de production, les ouvrages hydro-agricoles des marais aménagés et des périmètres irrigués, les ouvrages de protection des bassins versants, les équipements non incorporés aux immeubles ainsi que le gros et le petit bétail…
La Directrice pays du FIDA a précisé l’importance de cet exercice participatif afin de doter au programme pays un document stratégique de désengagement harmonisé qui orientera les projets en période d’achèvement, en cours et à venir, tout en priorisant l’intérêt des bénéficiaires directs du FIDA et en respectant les accords de financement signés entre le Gouvernement du Burundi et le FIDA.
Cet atelier a vu la participation des représentants des structures décentralisées du MINEAGRIE, des représentants du ministère des finances, du budget et de la coopération économique, du ministère de l’intérieur, de la formation patriotique et du développement local, du ministère de la justice, de la protection civique et garde des sceaux et du ministère à la présidence chargé de la bonne gouvernance, des prestataires de services et différents partenaires d’exécution dont les institutions de micro-finances, des membres des coopératives et des plateformes des jeunes appuyés par les projets financés par le FIDA,…
Les participants ont salué l’initiative du FIDA dans l’élaboration de ce document stratégique qui pourra servir de référence aux autres bailleurs de fonds. Ils ont demandé un délai de deux semaines pour relire le document et l’enrichir.
Vue partielle des participants à l’atelier
La conclusion de l’atelier a été qu’une commission technique mixte interministérielle composée par des représentants du Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, du Ministère des finances, du budget et de la coopération économique et du Ministère de l’intérieur, de la formation patriotique et du développement local sera mise en place pour finaliser le document et faire le suivi du processus de transfert des avoirs et des savoirs des projets financés par le FIDA au Burundi.