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Hommage aux femmes rurales

« Il n’y a pas longtemps, dans la culture burundaise, aucun Mutwa ne pouvait se permettre le luxe d’élever une vache » Indique Rose Kabashinga, une femme rurale de la communauté autochtone’’Batwa’’ qui a reçu une vache de la part d’un

projet financé par le FIDA au Burundi.

Rose KABASHINGA de la province Karusi, au centre du Burundi, n’est pas près d’oublier le jour où elle a reçu une vache de race améliorée de la part d’un projet financé par le FIDA en 2014. Elle précise bien qu’ «il n’y a pas longtemps, aucun Mutwa ne pouvait se permettre le luxe d’élever une vache ». Les raisons sont multiples. Les Batwas sont d’orès et déjà considérés comme une catégorie de la population la moins touchée par la civilisation contemporaine, qui est encore au stade primaire : ils vivent encore de la chasse, de la cueillette et du travail archaïque de l’argile. Ils estiment que l’élevage et l’agriculture ne leur concernent pas. Pourtant, plus de 80% de la population burundaise vit de l’agriculture et de l’élevage.

L’histoire de Rose, telle qu’elle la raconte, dépeint une situation de résilience aux considérations, préjugés et bannissements que subit la communauté Batwa au Burundi.AI1Y5530-768x512.jpg

« Avant 2014, nous vivions dans la précarité. Pour se nourrir, nous vendions de la main d’œuvre ou quémandions de la nourriture auprès des propriétaires terriens. Mes enfants n’ont pas pu aller à l’école faute de moyens. » raconte-t-elle.

« Le jour où j’ai su que j’allais avoir une vache, j’avais une joie indescriptible, je ne me voyais pas avec une vache chez moi. Mes enfants ne m’ont pas cru » insiste-t-elle.

 Dans la culture burundaise, la vache bénéficie d’un statut particulier, elle est à la fois symbole de bonheur et d’opulence et est assortie de plusieurs fonctions sociales.

« Après l’avoir ramenée chez moi, j’étais très ravie. Je me réveillais au milieu de la nuit pour vérifier qu’elle est encore là. Elle ruminait » renchérit-elle. Dès lors, la famille de Rose ne vend plus de la main d’œuvre pour se nourrir. La production agricole a sensiblement augmenté suite à l’application du fumier d’étable. Le statut nutritionnel s’est amélioré grâce à la consommation régulière du lait de vache et l’augmentation du nombre de repas par jour. Rose estime qu’elle est un modèle pour sa communauté qui représente 1% de la population burundaise. « Mes congénères viennent assez souvent chez moi pour se ressourcer. Je leur raconte combien le FIDA a changé à jamais mon statut social. » dit-elle

 Le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) appuie les populations des zones rurales à forte incidence de pauvreté à travers les projets et programmes du Gouvernement du Burundi qu’il finance depuis 1980.

 

 

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