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FIDA: La promotion du maïs hybride : un modèle à suivre

Commune Matongo FIDA: La promotion du maïs hybride : un modèle à suivre

 07/01/2019  La Rédaction

Source IWACU

Le ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage a organisé une journée d’échange d’expérience sur la promotion du maïs hybride, le

lundi 24 décembre 2018, en commune Matongo, province Kayanza. Les agriculteurs s’en réjouissent et plaident pour son extension dans les collines.

Le marais d’Inamvumvu, une des zones d’intervention du Programme de développement des filières (PRODEFI), un des programmes financés par le FIDA était à l’honneur le lundi, 24 décembre. Etaient présents, Déo Guide Rurema, les gouverneurs des provinces ou leurs représentants, les différents coordonnateurs des différents partenaires techniques et financiers, les administrateurs des communes Kayanza et Ngozi, les cadres en charge de la vulgarisation et d’encadrement de la population, les habitants de la commune Matongo. Objectif : échange d’expérience sur un modèle de production du maïs hybride en vue de son extension à grande échelle dès la saison 2019.

Une visite guidée, dans les champs de maïs, précède les festivités. Jean Paul Bitoga, coordonnateur du PRODEFI, prend le devant et explique à ses hôtes les différentes variétés et les techniques utilisées dans la culture.

Dans son discours, Jean Paul Bitoga, coordonnateur du PRODEFI, est revenu sur la genèse du projet. En effet, explique-t-il, le ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage a demandé aux coordonnateurs des projets et des directeurs généraux de voir comment promouvoir la culture du maïs. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le PRODEFI a pu cultiver 1500 hectares de maïs hybride dans 7 provinces d’intervention. Le semis a démarré au mois de juillet.

Et d’annoncer par ordre de mérite le classement des provinces. Le premier étant le marais d’Inamvumvu, commune Matongo, province Kayanza avec 76 hectares pour 1728 bénéficiaires. Le second étant le marais de Rugoyi en province Ngozi. Le marais de Kabambo-Rubira en province Bubanza occupe la troisième place. La quatrième revient à celui de Gashayura en province Karusi.
Il précise que la production est due aux efforts des habitants de la commune Matongo de la population qui se sont groupés en association.

Les facteurs qui ont influencé la production

« Le travail en synergie est l’un des facteurs qui ont influencé la réussite du projet », indique M. Bitoga. Et de remercier l’administration provinciale et communale pour les campagnes de sensibilisation qu’elle a menées à l’endroit de la population. Bref, le travail en synergie est la clé, le secret de la réussite.

Par ailleurs, poursuit-il, distribuer les semences, la fumure, les insecticides à temps aux agri-éleveurs est aussi un facteur qui a contribué dans la réussite. En outre, ajoute-t-il, cultiver, sarcler en même temps sans retard est un autre facteur. Enfin le suivi et le monitoring de toutes les étapes de production, par tous les intervenants, ont également influencé la production.
Déo Guide Rurema, ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage n’a pas caché sa satisfaction. Il se réjouit de la bonne récolte qui s’observe partout dans le pays. « C’est grâce aux efforts fournis par l’administration, la population et les responsables agricoles ».

Il a fait savoir d’où est venue l’idée d’augmenter la production. Dès mon arrivée au ministère, tient-il à rappeler, il y avait beaucoup de projets bien élaborés mais qui dormaient dans les tiroirs. Ils n’étaient pas vulgarisés dans la population. Dès lors, il a fallu mettre en œuvre ces projets. A cet effet, explique-t-il, dès le mois d’octobre, nous avons effectué une visite dans les champs du président de la République pour se ressourcer. Notre objectif étant l’augmentation de la production par la vulgarisation des semences. Et ceci en cultivant des cultures adaptées à chaque région.

Au terme de la visite, poursuit-il, nous avons organisé la population de Kayanza en coopératives, une synergie d’encadrement entre l’administration locale et les services techniques du ministère. Les agriculteurs de ce marais ont été encadrés. D’où la production est satisfaisante.

Des engagements sont prisRurema exhorte les différents coordonnateurs des différents partenaires techniques et financiers à augmenter la production. « Chaque coordonnateur, dans sa zone d’intervention, doit prévoir au moins 500 hectares ». Pour lui, il y aura une superficie qui avoisine entre 3000 et 5000 hectares dans tout le pays dès la saison culturale prochaine. Dans le passé, fait-il observer, la production était estimée entre 800 et 1000 tonnes. Il espère qu’avec les semences hybrides, il y aura à peu près 10000 tonnes par hectares de production. « Nous effectuerons des visites régulières pour vérifier la mise en application de cet engagement ». Il compte rendre disponibles la fumure, les semences pour lutter efficacement contre la faim. L’autorité gouvernementale promet également de mettre en place des unités de transformation mais aussi organiser des circuits commerciaux pour encourager la population.

« La population s’est débrouillée avec l’irrigation en utilisant des instruments rudimentaires très traditionnels », constate-t-il. Pour cela, instruit-il, les coordonnateurs des différents techniques et financiers doivent procurer à la population les outils modernes comme les pompes d’irrigation, les arrosoirs et les sceaux pour faciliter le travail aux agriculteurs.

En outre, le ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage, précise qu’il va transférer ce modèle d’exploitation des marais vers les collines. Il conseille à la population de tracer des courbes de niveau pour protéger les sols. Et d’annoncer que les agriculteurs auront des crédits agricoles sur un taux de 5% à partir de 2019 grâce au projet PAIFAR-B, un projet financé par le FIDA.

Les bénéficiaires se réjouissent

Géneviève Icoyitungiye, possédant une parcelle dans le marais d’Inamvumvu, indique que sa production va tripler. Même satisfécit du côté de Térence Minani. Il révèle qu’il aura une bonne récolte.
Les deux agriculteurs plaident pour l’extension de la culture du maïs hybride dans les collines. Pour eux, cela permettra d’augmenter la production et partant de lutter contre la faim devenue chronique.

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